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La COVID-19 fait bondir les profits et revenus de Metro

La Presse Canadienne|Mis à jour le 04 mars 2024

La COVID-19 fait bondir les profits et revenus de Metro

Metro (MRU) a vu ses profits et revenus bondir au deuxième trimestre alors que les consommateurs ont commencé à faire des provisions en raison de la pandémie de COVID-19 au cours des deux dernières semaines de cette période.

La chaîne d’alimentation a dévoilé mercredi un bénéfice net de 176,2 millions $, ou 69 cents par action, pour la période de 12 semaines terminée le 14 mars, en hausse de 45 % par rapport à la même période l’an dernier.

De son côté, le chiffre d’affaires s’est établi à 3,99 milliards $, tandis qu’il avait été de 3,7 milliards $ au deuxième trimestre de l’exercice précédent.

Les ventes des magasins d’alimentation ouverts depuis au moins un an — un indicateur clé dans le secteur du commerce de détail — ont progressé de 9,7 %, alors que du côté des pharmacies, la hausse a été de 7,9 %.

« La crise reliée à la COVID-19 est sans précédent et a sollicité toutes nos ressources pour assurer la sécurité de nos employés et de nos clients, la résilience de notre chaîne d’approvisionnement et le maintien des opérations en magasins », a souligné le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche, dans un communiqué.

En excluant l’impact du coronavirus, les ventes comparables ont grimpé de 5,2 % dans l’alimentation et de 6,4 % dans le secteur de la pharmacie.

Par ailleurs, l’entreprise québécoise a souligné que pour les quatre premières semaines du troisième trimestre, soit jusqu’au 11 avril, les ventes comparables des épiceries affichaient une progression de 25 %.

« Nous ne pouvons prédire jusqu’à quand durera cette crise, mais nous continuerons à servir nos clients du mieux que nous le pouvons et à faire de la santé et de la sécurité de nos équipes et de nos clients notre principale priorité », a indiqué M. La Flèche.

Abstraction faite des éléments non récurrents, le bénéfice ajusté de Metro s’est établi à 182,2 millions $, ou 72 cents par action, au deuxième trimestre, en hausse d’environ 18 %.

Les analystes tablaient sur un profit ajusté par action de 74 cents, selon la firme de données financières Refinitiv.