Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires
  • Accueil
  • |
  • Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 24 janvier 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

REVUE DES MARCHÉS. Les annonces sans surprise des Banques centrales américaine et britannique confortaient les marchés boursiers jeudi, qui passaient, par ailleurs, en revue une nouvelle salve de résultats d’entreprises.

En Europe, après un coup de stress mercredi, les places boursières rebondissaient fortement. Les contrats à terme des trois principaux indices américains annonçaient une baisse à l’ouverture de Wall Street, qui a déjà bondi d’environ 3% mercredi.

En Asie, les Bourses chinoises ont été freinées par un effondrement en avril de l’activité dans les services en Chine, sous l’effet des restrictions contre la COVID. Et Tokyo était encore fermée pour la «Golden week». 

 

Les indices boursiers à 8h09

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones reculaient de 164,00 points (-0,48%) à 33 805,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 diminuaient de 27,50 points (-0,64%) à 4 267,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient un recul de 111,00 points (-0,82%) à 13 420,25 points.

En Europe, À Londres, le FTSE 100 avançait de 114,13 points (+1,52%) à 7 607,58 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 120,48 points (+1,88%) à 6 516,16 points. À Francfort, le DAX augmentait de 222,29 points (+1,59%) à 14 193,11 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo était fermé. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 76,12 points (-0,36%) à 20 793,40 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain progressait de 1,49 $ US (+1,38%) à 109,30 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de 1,63 $ US (+1,48%) à 111,77 $ US.

 

Le contexte

Comme anticipé, la Réserve fédérale américaine (Fed) va augmenter ses taux directeurs d’un demi-point de pourcentage, pour lutter contre l’inflation, au plus haut depuis 40 ans aux États-Unis.

Le président de l’institution, Jerome Powell, a même écarté pour le moment l’hypothèse d’une hausse de 0,75 point de pourcentage, contrairement à ce que le marché commençait à prévoir.

«Il est resté vague sur les perspectives de taux au-delà des deux prochaines réunions», note Thomas Costerg, économiste de Pictet Wealth Management. 

M. Powell «a mentionné la nécessité de passer à des niveaux plus “normaux” des taux d’intérêt, sans être explicite sur ce que “normal” signifie», ajoute-t-il.

Le bilan de la Fed va aussi commencer à être réduit au rythme de 47,5 milliards de dollars américains par mois à partir du 1er juin et à hauteur de 90 milliards après trois mois.

En outre, la Banque d’Angleterre (BoE) a relevé son taux à 1%, comme attendu, pour contrer l’inflation, qu’elle voit grimper au-dessus de 10% au quatrième trimestre en raison de la hausse des prix de l’énergie.

Le taux d’intérêt de la dette britannique à 10 ans se détendaient fortement après cette annonce, perdant 11 points de base à 1,857% vers 7h45, heure du Québec. Les taux des autres États européens reculaient également, plus modérément.

Mais dans le même temps, la livre chutait de 1,48% à 1,2406 $ US. 

Le géant pétrolier britannique Shell prenait 3,30%, après la publication d’un bénéfice net en hausse de 26% au premier trimestre, à 7,1 G$US, grâce à la flambée des cours des hydrocarbures.

Les autres actions des entreprises du secteur bénéficiaient du bond d’environ 5% des prix du pétrole brut de la veille, provoqué par la proposition de la Commission européenne d’un embargo progressif sur le pétrole russe. Mais le projet se heurte à l’opposition de certaines nations européennes.

TotalEnergies gagnait 1,75% et BP 0,90%.

Les prix du pétrole progressaient vers 7h40, avant la réunion des pays de l’OPEP+, qui devraient une nouvelle fois convenir d’une hausse marginale de leur production d’or noir, conforté par les risques qui pèsent sur la demande sur fond de restrictions contre la COVID en Chine.

Le groupe de défense britannique BAE Systems s’est dit jeudi confiant pour ses perspectives de croissance, alors que les pays augmentent leurs dépenses militaires. Les investisseurs n’étaient pas gagnés par l’optimisme et l’action de BAE perdait 1,59% à Londres, mais reste en hausse de 37% depuis le début de l’année.

Le géant de la réassurance Swiss Re perdait 2,89% à Zurich, après avoir publié une perte trimestrielle nettement plus lourde que prévu sous le poids des réserves pour la guerre en Ukraine, des catastrophes naturelles et des indemnisations pour le Covid-19 en assurance vie. 

L’euro cédait 0,58% face au billet vert à 1,06561 $ US, après un bond la veille.

Le bitcoin perdait 0,75% à 39 500 $ US.