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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 24 janvier 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture jeudi

REVUE DES MARCHÉS. Les indices boursiers européens et japonais poursuivent leur repli jeudi, redescendant un peu des hauts niveaux sur lesquels ils évoluaient, après des indicateurs perçus comme de mauvais augure et des résultats d’entreprises mitigés.

 

Les indices boursiers à 8 h30

Les contrats à terme du Dow Jones baissaient de -314,72 points (-1,53%) à 20 218,21 points.

Les contrats à terme du S&P 500 perdaient +63,34 points (-1,38%) à 4 513,39 points.

Les contrats à terme du Nasdaq baisaient de -95,75 points (-0,6188%) à 15 377,25 points.

À Londres, le FTSE 100 perdait -66,65 points (-0,88%) à 7 494,61 points.

À Paris, le CAC 40 reculait de -58,00 points (-0,79%) à 7 254,84 points.

À Francfort, le DAX baissait de -155,69 points (-0,97%) à 15 864,33 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a reculé de -548,41 points (-1,68%) à 32 159,28 points.

De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en baisse de -96,51 points (-0,49%) à 19 420,87 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain récoltait +0,08$ US (+0,1006%) à 79,57$ US.

Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait +0,12$ US (+0,14%) à 83,32$ US.

 

Le contexte 

La Bourse de Londres se repliait de 0,83% vers 8 h 10 et n’a pas changé de direction après l’annonce de la Banque d’Angleterre (BoE) de relever ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage pour lutter contre l’inflation qu’elle prévoit plus persistante.

«Certains indicateurs cruciaux, notamment les hausses de salaire, suggèrent que des pressions inflationnistes plus persistantes se matérialisent», justifie la banque centrale dans le compte-rendu de sa réunion.

En réaction, la livre sterling reculait nettement par rapport à la plupart des autres devises, face à certaines attentes qui tablaient sur une hausse de 0,5 point de pourcentage du taux de la BoE.

Comparée au dollar américain, elle perdait 0,53% à 1,264 4 dollar pour une livre vers 8 h 10.

Ailleurs en Europe, Paris reculait de 0,75%, Francfort de 0,89% et Milan de 0,84%.

En Asie, Shanghai a gagné 0,58%.

La décision de l’agence d’évaluation financière Fitch de rétrograder d’un cran, mardi, la note des États-Unis de AAA, la plus élevée, à AA+ a ainsi été le prétexte pour une pause sur les marchés, qui ont progressé depuis le début de l’année.

Pour Lisa Hornby, experte en obligation chez Schroders, «l’abaissement de la note par Fitch sera digéré beaucoup plus facilement par les marchés à risque que la décision de S&P», qui avait aussi retiré son triple A aux États-Unis «il y a 12 ans, ce qui coïncidait avec la crise des dettes souveraines en Europe», et qui était plus inquiétant sur le long terme.

Actuellement, «les investisseurs se demandent s’il faut s’attendre à une nouvelle hausse des investissements à risque au cours des prochaines semaines ou bien se préparer à une baisse potentiellement importante si les données sont décevantes», estime Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.

Vendredi, les investisseurs se concentreront sur les chiffres officiels de l’emploi aux États-Unis en juillet, des données jugées cruciales par la banque centrale américaine, la Fed.

 

Du rab de résultats 

Les investisseurs digéraient une salve de résultats dont certains ont été bien accueillis, dont ceux de Société Générale (+2,90% à Paris), AB InBev (+3,84% à Bruxelles), ING (+0,60% à Amsterdam), SES (+14,56% à Paris), Rolls-Royce (+3,15% à Londres) et Adecco (+6,66% à Zurich).

D’autres entreprises ont en revanche été sanctionnées : à Francfort, BMW perdait 2,13%, Veolia -2,77% à Paris, Solvay -2,97% à Bruxelles, Oerlikon -7,36% à Zurich et Telecom Italia -3,06% à Milan.

 

Infineon sanctionné 

Le fabricant de semi-conducteurs chutait de 10,32% à Francfort après publication d’une hausse de 61% de son bénéfice net au dernier trimestre. Les analystes d’Oddo BHF sont cependant déçus que la société n’ait pas relevé ses perspectives compte tenu des performances des autres entreprises du secteur.

 

Lufthansa éjecté de la première classe 

Le premier groupe européen du transport aérien Lufthansa a fait plus que tripler son bénéfice net au deuxième trimestre sur un an et s’attend à enregistrer l’un des meilleurs résultats annuels de son histoire. Mais des analystes s’inquiètent de l’inflation de ses coûts et de sa performance comparée aux autres entreprises du secteur. L’action reculait de 5,30% à Francfort.

 

Adidas remet les crampons 

L’équipementier sportif allemand Adidas (ADDYY, +1,39% à Francfort) a dégagé un bénéfice net de 84 millions d’euros au deuxième trimestre, après deux pertes trimestrielles consécutives, sortant la tête de l’eau après avoir commencé à écouler son stock de baskets produites avec Kanye West.

 

Du côté des devises 

L’euro reculait de 0,04% face au dollar américain ($US) à 1,0934 $US pour un euro.