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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 24 janvier 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture lundi

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers sont en hausse lundi et les taux obligataires évoluent à des niveaux élevés, après une réduction des taux d’intérêt chinois moins forte qu’anticipée, qui a poussé les places chinoises dans le rouge.


Les indices boursiers à 08h00

En Europe, vers 7h20, Paris gagnait 1,18%, Francfort 0,74%, Milan 1,58% et Londres 0,52% dans une séance estivale où l’absence de certains investisseurs peut provoquer des variations plus importantes.

Wall Street se dirigeait vers une ouverture en légère hausse, d’environ 0,5% selon les contrats à terme des trois principaux indices. 

En Chine, la Bourse de Shanghai a clôturé en nette baisse (-1,24%), tout comme Shenzhen (-1%) et Hong Kong (-1,57%).

 

Le contexte 

«La semaine commence avec un faible appétit (pour le risque, NDLR) car les banques chinoises ont moins réduit les taux d’intérêt que prévu», commente Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank. 

Lundi, la Chine a décidé de réduire à 3,45% le taux d’intérêt à un an, qui sert de référence pour les prêts aux entreprises, afin de stimuler l’économie, mais n’a pas réussi à convaincre les marchés.

Ipek Ozkardeskaya souligne que «les données économiques saines des États-Unis et les nuages plus sombres sur la Chine jettent de l’ombre sur les marchés boursiers et obligataires». Aux États-Unis, les investisseurs s’interrogent sur une éventuelle nouvelle hausse des taux compte tenu du risque de reprise de l’inflation.

Cette semaine, les yeux des investisseurs seront braqués sur la réunion annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole, aux États-Unis, où Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine (Fed) et Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), doivent prononcer des discours vendredi.

«Il y a fort à parier» que la Fed maintiendra sa position, mais la crainte d’un resserrement monétaire «est déjà intégrée dans les prix», estime Ipek Ozkardeskaya.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt de la dette américaine à 10 ans tutoie son plus haut depuis 2007, vers 7h40, il s’établissait à 4,29%. Celui de l’Allemagne était à 2,67% contre 2,62% à la clôture de vendredi.

 

L’immobilier perd du crédit 

Le secteur immobilier mondial est à la peine ce lundi, la plupart des valeurs étant en baisse, dans un contexte de taux d’emprunt élevés. À Londres, le géant Persimmon perdait 2,77% vers 07h30, Hammerson lâchait 2,78% et Crest Nicholson 7,15%. Pour sa part, l’Allemand Tag Immobilien perdait 2,04% à Francfort.

En Chine aussi les actions des groupes immobiliers reculaient lundi, la situation du secteur, avec son lot de promoteurs au bord de la faillite et de logements inachevés, étant un frein à la croissance chinoise et inquiétant les investisseurs.

À Hong Kong, Longfor Group a reculé de 3,70%, China Resources Land de 3,45% et Logan Group de 4,47%. L’un des plus grands groupes immobiliers de Chine, Country Garden, dont l’endettement inquiète les marchés, a également terminé dans le rouge (-2,94%).

 

Du côté du pétrole, du gaz et des devises 

Les cours du pétrole étaient en hausse vers 07h40: le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, gagnait 1,19% à 85,82 dollars américains ($US) et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, gagnait 1,06% à 82,12 $US.

Sur le marché des changes, l’euro prenait 0,34% face au dollar américain à 1,0910 $US pour un euro.

Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, évoluait sans direction claire, à 38,50 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir grimpé jusqu’à 42,66 euros le MWh. Le marché reste attentif aux développements en Australie où un appel à la grève sur des plateformes offshore de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l’Ouest avait déclenché plus tôt en août une flambée des prix. Les investisseurs redoutent que les acheteurs asiatiques en manque de GNL se reportent sur le marché européen.