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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

LesAffaires.com et AFP|Mis à jour le 24 janvier 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

La Bourse de New York pourrait commencer la journée sur des gains, tandis que les autres marchés sont plutôt timides sur fond d’incertitude liée à la COVID-19.

Vers 7h30, les contrats à terme sur le S&P 500 gagnaient 9 points, ou 0,25%, à 3 801 points. Ceux du Dow Jones avançaient de 65 points, ou de 0,21%, à 30 967 points. Le Nasdaq gagnaient 43 points, ou 0,34%, à 12 940 points. 

Les marchés européens étaient timides à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 perdait 49 points, ou de 0,73%, à 6 749 points. Le CAC 40 de Paris reculait de 44 points, ou de 0,78%, à 5662 points. À Francfort, le DAX était en baisse de 7 points, ou 0,05%, à 13 930 points.

Les Bourses chinoises ont nettement progressé mardi, portées par les espoirs liés aux campagnes de vaccination contre le coronavirus et la perspective de nouvelles aides à l’économie américaine avec l’arrivée des démocrates au pouvoir, tandis que Tokyo a grosso modo stagné.

L’indice Hang Seng de Hong Kong a grimpé de 1,32% à 28 276 points, et l’indice composite de Shanghai a bondi de 2,18% à 3 608 points, atteignant son plus haut niveau depuis fin 2015. L’indice composite de Shenzhen a quant à lui pris 1,86% à 2 419 points.

En revanche, à la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei a terminé sur un gain étriqué (+0,09%) à 28 164 points et l’indice élargi Topix a gagné seulement 0,16% à 1 857 points.

 

Le contexte

À chaque jour dans l’actualité sa litanie de conséquences économiques de la pandémie de COVID-19, qui a tué officiellement 1,9 million de personnes dans le monde.

Rien qu’en ce début de semaine, Renault a annoncé des ventes en baisse de 21,3% dans le monde en 2020, le groupe parapétrolier CGG s’attend à un chiffre d’affaires en baisse de 32% sur son exercice, et à l’étranger, Ford a annoncé la fermeture de ses trois dernières usines au Brésil, avec à la clé près de 5000 licenciements.

Aux yeux des investisseurs, la situation pourrait continuer à s’aggraver, d’où leur prudence.

«Le « variant anglais » continue de se propager et pourrait bien conduire plusieurs pays à imposer de nouvelles restrictions, voire de nouveaux confinements», observe Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Selon lui, la «prudence ambiante pourrait perdurer jusqu’à la présentation jeudi par Joe Biden des contours d’un nouveau plan de relance».

L’annonce des bases de ce plan avait permis aux indices de connaitre cinq séances de forte progression la semaine dernière, certains, à l’instar du Dax à Francfort ou de Wall Street, atteignant même de nouveaux records.

Mais après l’euphorie est venu l’aspect moins positif d’une telle relance: la perspective du versement de plusieurs centaines de milliards de dollars aux entreprises et à la population américaine a fait naître des craintes d’une hausse de l’inflation sur le long terme.

«Ce que l’on observe, c’est un effet boomerang: l’attente de dépenses massives des États-Unis a fait monter la partie de long terme sur le marché obligataire américain, une situation qui s’explique par la crainte de voir une hausse des prix» dans le pays, signale Sebastien Galy, stratégiste macro pour Nordea Investment.

Cette inflation pourrait à terme se traduire par un resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed), une perspective qui ne réjouit pas les investisseurs.

 

Du côté du pétrole

Les prix du pétrole sont à la hausse. La valeur du baril de WTI et de Brent prenaient chacun 1,56% vers 7h30, pour atteindre respectivement 53,05 $US et 56,51 $US.