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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 24 janvier 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés refluaient mercredi sur fond de risques de récession, de cherté du pétrole et de tension sur les taux obligataires, en attendant une réunion de la Banque centrale européenne jeudi et un indicateur d’inflation aux États-Unis vendredi.

Peu après leur ouverture en légère hausse, les indices européens ont viré de bord. L’Asie a été portée par les valeurs technologiques en Chine et la baisse du yen au Japon. Mais Wall Street devrait reculer à l’ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices affichant un repli.

 

Les indices boursiers à 07h30

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones diminuaient de 117,00 points (-0,35%) à 33 048,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 retraitaient de 10,75 points (-0,26%) à 4 148,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq baissaient de 14,25 points (-0,11%) à 12 697,25 points.

À Londres, le FTSE 100 descendait de 30,17 points (-0,40%) à 7 568,76 points. À Paris, le CAC 40 lâchait 38,43 points (-0,59%) à 6 461,92 points. À Francfort, le DAX descendait de 58,66 points (-0,40%) à 14 497,96 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en hausse de 290,34 points (+1,04%) à 28 234,29 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a augmenté de 482,92 points (+2,24%) à 22 014,59 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain progressait de 1,12 $ US (+0,94%) à 120,53 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord montait de 1,03 $ US (+0,85%) à 121,60 $ US.

 

Le contexte

«Au cours des dernières séances, de nombreux avertissements concernant l’économie mondiale ont été émis. Ça ne rassure pas», constate Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank.

Après la Banque mondiale qui a évoqué mardi une croissance à 2,9% pour cette année, l’OCDE prévoit à son tour un net recul de la croissance mondiale et une flambée de l’inflation cette année. 

Les investisseurs attendent vendredi pour savoir si l’indice des prix à la consommation CPI pour mai confirmera ou non la thèse d’un ralentissement de l’inflation aux États-Unis.

Ils devront ensuite patienter jusqu’à la semaine prochaine pour connaître l’issue de la réunion de la Réserve fédérale américaine, alors que le marché a déjà intégré de fortes hausses des taux directeurs lors des deux prochains rendez-vous de juin et juillet. 

La banque centrale indienne a de son côté relevé mercredi de 0,5% ses taux pour la deuxième fois en deux mois, la troisième plus grande économie d’Asie pâtissant d’une forte inflation en raison de la guerre en Ukraine.

Les observateurs s’attendent à ce que la BCE signale lors de sa réunion jeudi la fin de ses taux négatifs dans les mois à venir. Ils seront en quête d’indices sur l’ampleur de la hausse des taux directeurs à venir.

Toutefois, «aucune hausse des taux d’intérêt au monde n’éliminera les pénuries d’approvisionnement, ne fera apparaître plus de pétrole ou ne changera la manière dont le coronavirus est géré en Chine», estime Jochen Stanzl pour CMC Market.

Signe d’un nouvel épisode de tension sur le marché de la dette souveraine, le taux américain à 10 ans repassait au-dessus du seuil symbolique des 3%.

Le géant espagnol du vêtement Inditex, propriétaire de la marque Zara, a engrangé un bénéfice net en hausse de 80% au premier trimestre, malgré la fermeture de ses boutiques en Russie décidée en raison de la guerre en Ukraine. L’action grimpait de plus de 4%, après ce signal positif pour l’état de la consommation en Europe.

Le numéro deux du secteur bancaire helvétique Credit Suisse a dit s’attendre à une probable perte pour sa banque d’affaires au deuxième trimestre, mais aussi pour l’ensemble du groupe. L’action chutait de 5,34% vers 6h40, heure du Québec, à Zurich.

L’action du groupe industriel Melrose prenait 7,32% à 152,50 pence lors d’une journée d’investisseurs qui a convaincu le marché sur ses perspectives.

Les prix du pétrole se maintenaient dans le vert mercredi, avant la publication de l’état des stocks américains de pétrole par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), les tensions sur l’offre perdurant.

Le yen poursuivait mercredi sa chute libre face au dollar américain et aux autres grandes devises, le gouverneur de la Banque du Japon ayant à nouveau défendu sa politique monétaire ultra-souple en jugeant désirable une «faiblesse stable» de la devise nationale.

La monnaie européenne prenait 0,16% par rapport au billet vert, à raison d’un euro pour 1,0720 $ US vers 6h40.

Le bitcoin reculait de 2,88% à 30 427 $ US.