Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 24 janvier 2024REVUES DES MARCHÉS. Les marchés européens ne dégagent pas de tendance claire une fois encore mercredi, gardant leur position d’attente, tandis que les investisseurs à la Bourse de Tokyo se sont montrés plus optimistes, hissant l’indice nippon à son plus haut depuis septembre 2021.
Les indices boursiers à 8H30
Les contrats à terme du Dow Jones avançaient de 129,00 points (+0,39%) à 33 189,00 points.
Les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 12,50 points (+0,30%) à 4 135,50 points.
Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 18,00 points (+0,13%) à 13 501,25 points.
À Londres, le FTSE 100 retraitait de 8,30 points (-0,11%) à 7 742,78 points.
À Paris, le CAC 40 lâchait 0,74 point (-0,01%) à 7 405,27 points.
À Francfort, le DAX affichait une hausse de 60,62 points (+0,38%) à 15 958,55 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a récolté 250,60 points (+0,84%) à 30 093,59 points.
De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en baisse de 417,68 points (-2,09%) à 19 560,57 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain gagnait 0,01 $US (+0,01%) à 70,87 $US.
Le baril de Brent de la mer du Nord montait de 0,03 $US (+0,04%) à 74,94 $US.
Le contexte
Après une séance dans le rouge mardi, Wall Street se dirigeait vers une ouverture en hausse, autour de 0,3%, selon les contrats à termes des principaux indices.
La situation d’attente qui dure depuis plusieurs séances se prolonge. «Globalement, la situation mitigée ne suffit pas à donner un nouvel élan aux bourses européennes», selon Andreas Lipkow, analyste indépendant.
L’inflation en zone euro sur un an en avril s’est bien établie à 7%, a confirmé mercredi l’organisme européen Eurostat.
Les investisseurs sont toujours suspendus aux discussions sur le relèvement du plafond de la dette américaine, après des pourparlers qui s’enchaînent entre démocrates et républicains. Les États-Unis risquent le défaut de paiement dès le début du mois de juin.
L’enthousiasme est plus palpable au Japon, où l’indice phare Nikkei a conclu sa cinquième séance consécutive en hausse, finissant même au-delà des 30 000 points, une première depuis septembre 2021. L’indice élargi Topix a lui aussi encore progressé et évolue à son plus haut niveau depuis 30 ans.
La croissance économique du Japon a été légèrement supérieure aux attentes au premier trimestre (+0,4%), selon une première estimation du gouvernement publiée mercredi, grâce notamment à une consommation plus solide que prévu face à l’inflation.
Le yen reste en outre faible par rapport au dollar, qui valait 137,03 yens contre 136,39 yens mardi, une tendance de change favorable aux valeurs japonaises exportatrices et à la Bourse de Tokyo en général.
Siemens turbine à fond
Le géant industriel allemand Siemens (+2,29%) a triplé son bénéfice net sur un an au terme du deuxième trimestre de son exercice décalé, grâce à une hausse de la valeur de ses parts dans Siemens Energy et à un bond de ses commandes, lui permettant de relever ses prévisions annuelles. Berenberg recommande de conserver le titre.
Commerzbank délaissée
La deuxième banque allemande Commerzbank (-6,21%) a manqué à fin mars la prévision de résultat opérationnel des analystes, lésée par les suites d’un litige juridique sur des prêts en francs suisses, mais a confirmé ses objectifs annuels.
L’assureur Munich Re (+1,15%) a confirmé son bénéfice net de 1,27 milliard d’euros à fin mars, annoncé déjà fin avril. Le séisme turc en février lui a coûté 600 millions d’euros sur le trimestre.
JDsports et Elior déçoivent
Plombé par un endettement creusé par la crise sanitaire, le groupe de restauration collective Elior chutait de 22% à Paris, après avoir signalé qu’un contexte inflationniste toujours difficile altère ses prévisions pour l’exercice en cours.
La chaîne de magasins de vêtements et chaussures de sport JD Sports reculait de 4,76% en Bourse après avoir publié des résultats en forte baisse pour l’exercice 2022/2023. Le bénéfice a chuté de 61%, notamment en raison d’une hausse généralisée des coûts opérationnels, administratifs et financiers.
Du côté des devises et du pétrole
Le pétrole était en légère hausse mercredi, mais restait faible avec les craintes de récession mondiale et la reprise économique chinoise saccadée qui pèsent sur les cours du brut.
Le Brent de mer du Nord pour livraison juillet prenait 0,25% à 75,10 dollars, et le WTI américain 0,17% à 70,05 dollars.
L’euro tombait à son plus bas depuis six semaines face au dollar, qui profite de son statut de valeur refuge. La monnaie unique européenne perdait 0,24% à 1,0836 dollars.
Le bitcoin cédait 1,20% à 27 630 dollars.