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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Mis à jour le 24 janvier 2024

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers mondiaux étaient globalement orientés à la baisse vendredi avant les chiffres de l’emploi aux États-Unis, dernier événement marquant avant la prochaine réunion monétaire de la banque centrale américaine le 14 décembre.

Les indices boursiers à 07h45

Les contrats à terme du Dow Jones cédaient 26,00 points (-0,08%) à 34 403,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 descendaient de 1,25 point (-0,03%) à 4 080,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq retraitaient de 10,75 points (-0,09%) à 12 052,00 points.

À Londres, le FTSE 100 descendait de 12,45 points (-0,16%) à 7 546,04 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 1,02 point (+0,02%) à 6 754,99 points. À Francfort, le DAX montait de 70,97 points (+0,49%) à 14 561,27 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a lâché 448,18 points (-1,59%) à 27 777,90 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a diminué de 61,09 points (-0,33%) à 18 675,35 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain gagnait 0,41 $US (+0,50%) à 81,63 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 0,27 $US (+0,31%) à 87,15 $US.

 

Le contexte

Les marchés attendent la publication du rapport de l’emploi américain à 8h30.

Les analystes tablent sur un taux de chômage stable aux États-Unis en novembre, à 3,7%, avec cependant des créations d’emplois moins nombreuses qu’en octobre, à 200 000 contre 261 000.

Ils regarderont «particulièrement les salaires» puisque c’est ce qui intéresse davantage la Fed, a noté Craig Erlam, analyste d’Oanda.

Ces chiffres devraient permettre de voir comment réagit la première économie mondiale à la hausse des taux d’intérêt et à l’inflation élevée et «devraient nous donner un peu plus d’informations sur les réelles intentions monétaires de la Réserve fédérale américaine», selon Plassard.

La Fed se fonde en partie sur la vigueur de l’emploi pour calibrer sa politique monétaire. Un marché du travail tendu dans un contexte de forte hausse des prix lui donne des arguments pour durcir sa politique monétaire afin de contrôler de nouveau l’inflation.

Mercredi, Jerome Powell, le président de la banque centrale américaine a annoncé un ralentissement du resserrement monétaire dès la prochaine réunion monétaire à la mi-décembre, confirmant le scénario d’une hausse des taux de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), contre 75 points de base lors des quatre hausses précédentes.

Le président de la Fed a aussi estimé qu’un atterrissage en douceur de l’activité économique américaine était «très plausible», ce qui veut dire que l’inflation aux États-Unis pourrait être domptée sans faire plonger le pays dans la récession.

Dans ce contexte, si les chiffres de l’emploi sont «au-dessus des attentes des analystes, cela devrait stimuler l’appétit pour le risque sur les marchés, mais s’ils sont trop élevés», la Fed sera tentée de reprendre un discours plus dur sur les hausses des taux, «ce qui ferait baisser les marchés pour la dernière clôture de la semaine», selon Ipek Ozkardeskaya de Swissquote.

Par ailleurs, «la semaine s’annonce creuse en événements marquants», soulignent les analystes d’Oddo. Pour cause: «jusqu’à leur réunion du 14 décembre, les membres du comité monétaire de la Fed seront en période de silence», malgré quelques indicateurs: «ISM-services (5 décembre), prix à la production (9 décembre), indice de confiance des ménages de l’Université du Michigan (9 décembre)», a listé Oddo.

L’action du groupe britannique de salles obscures Cineworld, en difficulté, était en forte hausse vendredi à la Bourse de Londres après des propos du patron de la chaîne de cinémas rivale Vue, qui se dit en faveur d’une consolidation dans le secteur.

Le titre bondissait de 10,73% à 5,10 pence, vers 7h00 à la Bourse de Londres, après ces déclarations interprétées par les investisseurs comme une marque d’intérêt pour Cineworld.

Le dollar se stabilisait contre l’euro (+0,08% à 1,0528 $US pour un euro) après avoir atteint plus tôt dans la séance un plus bas depuis juin à 1,0545 $US.

Le bitcoin gagnait 0,43% à 17 002 $US