Bourse: les gagnants et les perdants du 11 janvier

Le principal indice boursier canadien a enregistré un léger recul jeudi, plombé par les secteurs de la finance et des services publics, tandis que les marchés boursiers américains étaient mitigés, mais essentiellement stables à la suite du dernier rapport sur l’inflation aux États−Unis. 

L’inflation globale a été plus élevée que prévu en décembre, atteignant 3,4% sur un an, contre 3,1% en novembre.

Les marchés américains ont chuté avant de regagner le terrain perdu tout au long de l’après−midi. 

Malgré l’accélération de l’inflation globale, il n’y a pas eu de liquidation des actions ni d’augmentation des rendements plus prononcée, car l’inflation sous−jacente est restée relativement stable, a indiqué Macan Nia, co−stratège en chef des investissements chez Gestion de placements Manuvie.

En excluant les prix des produits alimentaires et des carburants, l’inflation en décembre était plus proche des attentes des économistes à 3,9%, le rythme annuel le plus lent depuis mai 2021.

Les prix des produits alimentaires et de l’énergie ayant tendance à être volatils, la Réserve fédérale américaine et les investisseurs s’attardent davantage aux prix sous−jacents pour avoir une meilleure idée de l’inflation, a souligné M. Nia.

Les investisseurs s’attendent toujours à ce que la tendance générale de l’inflation continue de s’affaiblir tout au long de l’année, a-t-il déclaré, et ils accueillent positivement le rapport de jeudi.

Outre les chiffres de l’inflation, la confiance des consommateurs sera un indicateur clé que les investisseurs devront surveiller en 2024, a indiqué M. Nia.

«Le consommateur, à la surprise de beaucoup, s’est montré très résilient l’année dernière», a-t-il déclaré.

Vendredi, la saison des résultats pour le quatrième trimestre 2023 aux États−Unis débutera avec la publication des résultats des grandes banques. Ces rapports aideront à donner un aperçu de la situation du consommateur.

M. Nia a déclaré que les provisions pour pertes sur prêts des banques seraient particulièrement intéressantes, ainsi que le profil de produits tels que les prêts automobiles et les cartes de crédit.

«Ce à quoi nous porterons une attention très particulière, c’est le profil de crédit du consommateur et voir ce qu’il fait», a-t-il souligné.

Voici les gagnants et les perdants du 11 janvier 2024:

Seulement les titres d’une valeur supérieure à 1$ sont considérés dans le classement des Gagnants/Perdants.

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