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Ian Gascon

Les FNB démystifiés

Ian Gascon

Expert(e) invité(e)

La diversification de portefeuille, plus importante que jamais!

Ian Gascon|Mis à jour le 04 mars 2024

La diversification de portefeuille, plus importante que jamais!

BLOGUE INVITÉ. Au cours de la dernière année, la plupart des marchés boursiers internationaux ont généré des rendements de plus de 30%. Toutefois, ces résultats impressionnants cachent une dispersion importante de rendements entre les classes d’actifs. Ainsi, seulement depuis le début de l’année, le marché canadien a généré un rendement de 16%, le S&P 500 sans couverture de devise 8%, les actions privilégiés plus de 14% et les obligations gouvernementales canadiennes à long terme – 8%.

Dans un tel contexte, j’ai reçu récemment plusieurs questions d’investisseurs se questionnant sur la pertinence des obligations, sur la couverture de devise pour les actions internationales et sur le fait d’attendre avant d’investir compte tenu des évaluations élevées des marchés. Voici mes réponses.

 

Les obligations

Il est facile de penser que les rendements des obligations ne seront pas très élevés au cours des prochaines années. C’est probable. Toutefois, il faut prendre une telle réflexion dans un contexte plus large. En effet, les rendements espérés de la plupart des classes d’actifs seront plus faibles tant que les taux d’intérêt seront aussi bas.

Ensuite, il est important de bien choisir le type d’obligations dans lequel on investit. L’exposition en revenus fixes des fonds tout-en-un comme les FNB VBAL ou XBAL vous expose majoritairement à des obligations gouvernementales, souvent de longues échéances. Ce n’est probablement pas le meilleur choix dans un contexte où l’inflation se pointe possiblement à l’horizon.

Plusieurs investisseurs sont tentés d’augmenter leur exposition aux actions et semblent penser que les marchés boursiers sont immunisés contre des rendements négatifs à long terme, mais l’exemple du Japon ne doit pas être oublié. L’indice boursier principal de ce pays n’est toujours pas revenu à son sommet de 1989!

À long terme, il est préférable d’exposer son portefeuille à un bon niveau de risque (que l’on peut tolérer) tout en réduisant la volatilité des rendements annuels. Les titres à revenus fixes sont essentiels afin de pouvoir atteindre cet objectif.

 

Couverture de devise

C’est là sujet le plus facile à traiter. Comme je l’ai expliqué dans cet article de 2013, les investisseurs canadiens ont avantage à s’exposer aux actions internationales sans couverture de devise, essentiellement parce que cette exposition permet de réduire la volatilité d’un portefeuille. Il n’est pas nécessaire de tenter de prévoir les variations à court terme du dollar canadien pour avoir du succès.

Cette année est un autre bel exemple de cette dynamique. Le marché canadien est en feu, en partie grâce aux prix des matières premières. Les investisseurs profitent donc de bons rendements sur leurs actions canadiennes. Puisque le dollar canadien a pris de la valeur, le rendement des actions internationales sans couverture de devise est plus faible ce qui vient limiter la volatilité du portefeuille. C’est exactement l’effet recherché à long terme. Ainsi, lorsque la situation s’inversera, l’absence de couverture de devise viendra probablement limiter les pertes du portefeuille. Il suffit d’être patient.

 

Attendre avant d’investir

C’est une question un peu plus délicate. En théorie, il est préférable d’investir dès que les fonds sont disponibles. Toutefois, dans un contexte où les marchés semblent chers, lorsqu’un montant important est investi d’un seul coup, l’impact d’une correction soudaine peu après l’investissement peut être anxiogène et inciter à prendre de mauvaises décisions à court terme.

La meilleure façon de limiter l’impact d’une correction à court terme est d’investir dans un portefeuille bien diversifié. Plus le risque est contrôlé et plus la diversification est efficace, alors plus l’effet d’une correction sera limité. Si le risque perçu est encore trop élevé, alors l’idée d’étaler son investissement sur quelques mois peut être envisagée.

 

Le statu quo est souvent la meilleure solution

Comme je l’ai indiqué dans cet article l’été passé : « Bref, la meilleure approche est encore probablement de maintenir un portefeuille diversifié dans plusieurs catégories d’actifs tout en limitant l’exposition aux obligations à long terme qui ne sont pas liées à l’inflation. Rien de bien nouveau dans le contexte économique qui perdure depuis plus de 10 ans. »

Ce constat est encore d’actualité 12 mois plus tard!

N’hésitez pas à m’écrire si vous souhaitez que j’aborde un sujet particulier dans ce blogue. Suivez-nous aussi sur Facebook.