Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La Financière Sun Life (SLF, 66,30$) a signé une entente pour acquérir la société américaine PinnacleCare International pour 108 millions $. PinnacleCare aide sa clientèle à accéder à un premier ou à un deuxième avis médical pour les aider dans la prise de décisions dans les traitements pour des diagnostics complexes. L’entreprise est établie dans l’État du Maryland et compte plus de 170 employés. La Sun Life a précisé que PinnacleCare ferait partie de ses activités américaines d’assurance en excédent de pertes et d’assurance maladie. Selon l’assureur, les services de PinnacleCare sont actuellement disponibles pour plus de deux millions de personnes. La Sun Life cherchera à les faire croître grâce à son réseau de distribution et à ses relations avec les employeurs. La transaction devrait être conclue plus tard cette année, sous réserve des conditions de clôture habituelles et de l’approbation réglementaire.
Le groupe américain Kimberly-Clark (KMB, 140,33 $US) a abaissé vendredi ses prévisions pour l’année en raison de la hausse des prix des matières premières et de la baisse des ventes de produits particulièrement prisés pendant la pandémie comme le papier toilette. L’augmentation des prix de vente et les mesures de réductions de coûts prévues par l’entreprise ne suffiront pas à compenser. Kimberly-Clark, qui vend aussi les couches-culottes Huggies, les mouchoirs en papier Kleenex ou des serviettes hygiéniques, s’attend maintenant à une croissance de ses ventes organiques, hors opérations de fusion-acquisition, de 0% à 1%, contre 1% à 2% auparavant. Le groupe prévoit aussi un bénéfice ajusté par action compris entre 7,30 dollars et 7,55 dollars en 2021 contre 7,75 dollars et 8 dollars auparavant. Son action reculait de près de 4% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York.
Le groupe industriel américain Honeywell (HON, 229,26 $US) a affiché des résultats trimestriels contrastés, ne parvenant pas encore à sortir du marasme dans sa division aéronautique en raison de la pandémie. Les ventes totales se sont affichées à 8,45 milliards de dollars sur les trois premiers mois de l’année, relativement stables par rapport à l’an dernier à la même époque, mais supérieures aux anticipations des analystes de 8,09 milliards de dollars. Le bénéfice s’est de son côté affiché en repli de 9,7% à 1,43 milliard de dollars. Rapporté par action, le bénéfice a été de 1,92 dollar, un peu supérieur aux attentes de 1,8 dollar. En bourse, le titre de Honeywell reculait de 1,75% dans les transactions précédant l’ouverture de Wall Street. Le groupe a continué à souffrir dans le secteur aéronautique, affichant des ventes en baisse de 22% sur fond de plongeon du trafic aérien en raison de la pandémie.
Le groupe automobile japonais Honda (HMC, 30,24 $US) a annoncé vendredi un objectif ambitieux de 100% de ventes de véhicules électriques dans le monde entier d’ici 2040, et des investissements colossaux en recherche-développement sur les six prochaines années. Honda veut porter la part de ses véhicules électriques (fonctionnant avec des batteries électriques ou à l’hydrogène) à 40% d’ici 2030, 80% d’ici 2035 et 100% d’ici 2040 en Amérique du Nord et en Chine, selon un communiqué. Au Japon, il visera d’abord un niveau de 20% d’ici 2030, avant de vouloir les porter à 80% cinq ans plus tard et à 100% d’ici 2040, comme sur ses deux autres principaux marchés mondiaux. Le numéro deux japonais de l’automobile compte investir environ 5 000 milliards de yens (38 milliards d’euros) dans sa recherche-développement au cours des six prochaines années, «quelles que soient les fluctuations des ventes» du groupe sur la période. Honda avait déjà indiqué par le passé qu’il visait une neutralité carbone pour ses activités mondiales à l’horizon 2050.
Le géant japonais Panasonic (6752.T, 1 309 yens) a annoncé vendredi un accord pour acquérir la firme américaine Blue Yonder, référence mondiale des logiciels de gestion «intelligente» des chaînes d’approvisionnement pour l’industrie, pour un total de 7,1 milliards de dollars (5,9 milliards d’euros). Ce montant total comprend le rachat de 80% du capital de Blue Yonder, car Panasonic détient déjà 20% de la société depuis juillet 2020, ainsi que le coût de dettes à rembourser, a précisé Panasonic dans un communiqué. Il s’agit de l’une des plus grandes acquisitions de l’histoire du groupe nippon, qui va ainsi étoffer considérablement l’un de ses segments d’activité méconnus du grand public, mais à fort potentiel: l’ingénierie industrielle et les solutions numériques à destination des entreprises. Avec sa plateforme d’intelligence artificielle Luminate, Blue Yonder équipe 3 300 organisations du monde entier, dont de nombreuses multinationales comme Walmart, Unilever, Starbucks, Carrefour, Heineken ou encore Coca-Cola et Pepsico.
La banque américaine JPMorgan (JPM, 147,37 $US) a reconnu vendredi avoir «clairement mal évalué» le projet de Super Ligue européenne de football qu’elle voulait financer, mais qui a tourné très vite au fiasco. «Nous avons clairement mal évalué comment cette opération serait perçue par le monde du football au sens large et l’impact qu’il aurait à l’avenir. Nous en tirerons les leçons», a déclaré un porte-parole de JPMorgan. La banque ne précise pas explicitement si elle coupe les ponts avec la Super Ligue. Selon le texte d’une décision en référé rendue mardi par le tribunal de commerce de Madrid, le prêt convenu le 17 avril était de 3,983 milliards d’euros. Ce projet avait été annoncé dimanche soir avant d’être torpillé 48 heures plus tard par le retrait de six clubs anglais, après de vives protestations politiques et sportives, mais aussi de véhémentes réactions des supporters. JPMorgan avait publiquement annoncé qu’elle finançait la compétition, la Super Ligue ayant notamment prévu un versement initial de 3,5 milliards d’euros à se partager entre les douze clubs fondateurs.
Le géant suisse du ciment et du béton LafargeHolcim (LHN, 56,74 francs suisses) a publié vendredi des ventes meilleures qu’attendu pour le premier trimestre et relevé son objectif de bénéfice opérationnel, se montrant confiant sur ses perspectives grâce aux programmes de relance. Sur les trois premiers mois de l’exercice, son chiffre d’affaires s’est accru de 1,3% par rapport à la période comparable l’an passé, à 5,3 milliards de francs suisses (4,8 milliards d’euros), a-t-il indiqué dans un communiqué. Hors effets de changes, ses ventes ont bondi de 7,4%, a précisé le groupe, portées par l’Amérique latine et l’Asie Pacifique. Son bénéfice opérationnel a quant à lui doublé à 528 millions de francs suisses, a détaillé le groupe qui faisait un point sur son activité au premier trimestre sans publier ses résultats complets. Par comparaison, les analystes interrogés par l’agence suisse AWP tablaient en moyenne sur un bénéfice opérationnel de 318 millions de francs pour 5,1 milliards de revenus.