Bombardier: un rejet de l’offre finale déclencherait la grève
La Presse Canadienne|Mis à jour le 24 janvier 2024Un éventuel rejet de l’offre finale présentée aux 1800 syndiqués de Bombardier dans les usines de Dorval et Saint-Laurent entraînerait automatiquement le déclenchement d’une grève générale et illimitée, prévient le syndicat qui représente ces travailleurs.
Dans un message transmis à ses membres, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA), affiliée à la FTQ, explique les grandes lignes de l’offre finale bonifiée, reçue de la direction de Bombardier vendredi dernier. C’est à cette rencontre qu’avait exceptionnellement assisté le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel.
L’offre globale et finale, portant sur un contrat d’une durée de cinq ans, avait alors été bonifiée, notamment au plan salarial.
Les 1800 syndiqués se prononceront sur celle-ci mercredi, en assemblée générale.
Dans son message à ses membres, l’AIMTA précise que si jamais l’offre était alors rejetée, cela «entraînerait automatiquement le déclenchement d’une grève générale et illimitée, puisque l’employeur a été clair: il ne bonifiera pas son offre».
Il n’y aura donc qu’un seul vote, puisque les syndiqués se sont déjà dotés d’un mandat de grève illimitée auparavant. Ils avaient d’ailleurs débrayé durant une journée, le 13 juin, avant de revenir à la table de négociation.
Fait à noter: il ne s’agit pas d’une entente de principe et le syndicat laisse ses membres libres de leur choix.