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Philippe Leblanc

Entre les lignes

Philippe Leblanc

Expert(e) invité(e)

Bourse: la décision la plus déchirante

Philippe Leblanc|Mis à jour le 04 mars 2024

Bourse: la décision la plus déchirante

EXPERT INVITÉ. J’ai écrit précédemment sur l’importance de rester pleinement investi en Bourse en toutes circonstances. Un investisseur devrait conserver de l’encaisse dans son compte de banque pour payer ses dépenses courantes ainsi que pour toute situation imprévue – la perte de son emploi, le remplacement de sa thermopompe qui a subitement rendu l’âme ou pour des frais médicaux. Une encaisse équivalant à six mois de dépenses me paraît adéquate.

Mais pour l’investisseur à long terme, je garderais le strict minimum d’encaisse requis dans un portefeuille d’investissement. Si l’objectif est de faire fructifier ce portefeuille, ce n’est pas en conservant un pourcentage élevé d’encaisse qu’on atteindra son objectif.

C’est ce que nous faisons dans nos portefeuilles sous gestion chez COTE 100.

Le hic avec une telle discipline est qu’elle rend la décision d’acheter un nouveau titre difficile. En effet, la décision d’acheter un titre est automatiquement liée à celle souvent beaucoup plus difficile d’en vendre un de notre portefeuille. Il est facile d’acheter, mais autrement plus difficile de vendre!

Je crois néanmoins qu’une telle discipline est avantageuse pour l’investisseur car elle lui impose de limiter ses transactions boursières. Si un nouveau titre n’est pas beaucoup plus intéressant que le moins attrayant des titres actuels de son portefeuille, l’achat (et la vente d’un titre existant) ne devrait pas avoir lieu.

Il reste qu’il peut être difficile de choisir le titre que l’on vendra pour en acheter un autre. Personne ne connaît le futur et on ressent tous cette hantise de vendre un titre juste avant qu’il ne s’apprécie fortement en Bourse.

À mon avis, une question devrait dicter nos décisions (d’acheter un nouveau titre et d’en vendre un existant): Où sera une entreprise dans 10 ans.

Répondre à cette question n’est pas facile, mais la poser nous oblige à réfléchir aux perspectives à long terme d’une société et de son industrie. Son modèle d’affaires est-il durable? Quels sont les risques de substitution des produits ou services d’une société? Une société est-elle plus susceptible qu’une autre d’être bouleversée par les avancées technologiques à venir?

À mon avis, c’est principalement cette question qui devrait dicter les choix d’achat et de vente d’un investisseur à long terme.

Philippe Le Blanc, CFA, MBA

Chef des placements et auteur du livre Avantage Bourse